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Deux mains vers demain
28 mars 2015

Amazonie - Pampas 3ème jour

Ce matin la météo à l'air plus clémente et heureusement car nous avons rendez vous avec Ismael à 6h pour une marche matinale avant le petit déjeuner. Nous découvrons en silence la forêt qui se réveille, d'abord les oiseaux puis les singes, suivis de tout un tas de bruits différents que nous fait écouter notre guide, ayant grandi là, il les connaît tous et il est même capable d'en imiter un grand nombre. Sur le chemin nous rencontrons surtout des singes mais aussi des oiseaux, des petites bêtes aux nombreuses pattes ainsi que des capivaras (nous ne connaissons pas le nom en français mais nous avons trouvé qu'il s'agissait d'un mélange étrange entre un castor et un sanglier, leur ayant emprunter respectivement la tête et le corps). Nous revenons vers le campement pour y prendre notre petit déjeuner puis nous partons en direction d'une autre île pour y faire une marche un peu plus longue et tenter de voir des paresseux. Ces derniers s'étant bien cachés nous n'avons pas réussi à les voir cependant nous avons croisé des koatis, des fourmiliers et des vers et escargots géants (imaginez comme Marine était enchantée!!). Ismael nous a fait découvrir des fruits que l'on ne saurait nommer mais nous nous sommes tous entendus à dire que l'on trouvait des notes de poire, pomme et mangue, au final vraiment pas mauvais. Nous avons également coupé l'écorce de "l'arbre ail", oui oui l'intérieur du tronc a un fort goût d'ail et en Amazonie les boliviens l'utilisent pour remplacerez condiment ainsi que comme crème pour repousser les moustiques. Ismael a pour finir ouvert une petite coque trouvée par terre pour nous faire goûter ce qu'elle contenait, de l'amande et DES LARVES!! Vous vous doutez que pendant toute la démonstration Marine s'est tenue à l'écart, Thibaud, lui, a attentivement suivi le processus mais s'est bien gardé de goûter, ne voulant pas renoncer aux baisers de sa belle (mais vous le connaissez, il lui a quand même fait croire qu'il en avait mangé, lui courant après pour l'embrasser et lui donner un peu de ce qui lui restait entre les dents!!) après cette bonne marche nous reprenons nos places à bord de la pirogue et sur le chemin du retour nous tentons de voir de grands nénuphars. Nous avons longuement cherché un moyen de s'approcher mais le niveau de l'eau étant trop élevé nous n'avons pas pu accéder au secteur. Heureusement, pour nous consoler, nous avons croisé des tortues se reposant sur des troncs d'arbres et bien qu'elles aient plongé par peur du bateau, nous avons réussi à bien nous approcher d'elles. Il ne nous reste plus qu'à savourer notre dernier repas avant de reprendre le chemin de la ville mais alors qu'il était prévu de reprendre un bus ce soir pour rejoindre La Paz et enchaîner sur le Salar de Uyuni avant la semaine sainte, on nous apprend que aucun bus ne sortira ce samedi, demain ce sont les élections et les boliviens n'ont pas le droit de bouger de chez eux, tout est figé et nous en faisons les frais. Le prochain bus ne partira donc que demain soir à partir de 19h, heure de levée de l'interdiction de conduire, ce qui ne nous arrange pas du tout. Nous allons arriver en milieu de journée dans la capitale, il va falloir courir si l'on veut avoir le temps de finir nos achats avant de reprendre un bus le soir. Au Lodge les affaires sont prêtes à être chargées sur la pirogue et après avoir grandement remercié tout le personnel nous partons retrouver notre voiture, encore trois petites heures avant d'arriver à Rurrenabaque. Au retour le trajet paraît bien plus long qu'à l'aller, à cause de la pluie le chemin n'est vraiment pas bon et les secousses ne sont pas agréables. Une fois arrivés nous tentons par tous les moyens de trouver une solution pour repartir le soir même mais les avions sont pleins et les taxis chers et dangereux, nous allons devoir prendre notre mal en patience et attendre toute la journée de demain qu'un bus nous ramène à La Paz. Nous retournons passer la nuit dans l'hôtel où nous étions quelques jours auparavant, si il faut attendre, autant que ce soit au bord de la piscine!

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