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Deux mains vers demain
15 février 2015

Sucre

Après avoir passé la nuit dans le bus, nous arrivons au petit matin à Sucre. Sans tarder nous nous renseignons sur les bus pour notre trajet a Potosí le lendemain. Nous aurions aimé rester plus longtemps mais avec les carnavals les bus ne fonctionnent pas Mardi, pas le choix nous devons prendre la route la veille où nous seront bloqués! Nous nous lançons ensuite à la recherche d'une auberge et trouvons sans difficultés juste à côté du terminal, nous ne sommes qu'à 15min du centre. Une fois installés nous partons à la découverte de la ville et le réceptionniste nous prévient que la ville est sûre que tout ce que nous risquons est d'être arrosés par les boliviens, leurs bombes à eau et leurs pistolets, ici c'est la fête! Au début rien de bien méchant puis au détour d'une rue nous recevons notre première bombe, au plus nous nous rapprochons du centre au plus les projectiles sont nombreux. Nous nous faisons tirer dessus par des enfants dans les voitures qui nous doublent, heureusement qu'il fait beau car nous sommes vite bien mouillés! Nous arrivons tant bien que mal dans le centre, Sucre est une ville magnifique, des bâtiments coloniaux partout, des parcs très bien aménagés à chaque coins de rue et des petites places avec leurs fontaines pleines de cachet. La visite de la ville n'est pas de tout repos mais très divertissante. Vous nous en excuserez mais nous n'avons pas pu prendre de photos des parcs car ils étaient devenus des champs de bataille où les attaques à l'eau où à la mousse savonneuse étaient inévitables. Nous ne les avons nous même vu que de loin... Après avoir arpenté les rues pendant deux bonne heures nous nous installons sur la seule terrasse de la ville, un balcon donnant sur la place principale, la vue et le cadre sont très agréables. De là nous voyons que la guerre ne désemplit pas bien au contraire, l'après midi risque d'être fort en émotions! Effectivement lorsque nous retournons dans les rues pour continuer notre balades nous nous rendons compte que ce matin seulement une petite partie des bolivien étaient de sortie... Nous voulons nous rendre à l'ancienne gare ferroviaire qui se trouve au nord de la ville en face d'un immense parc, le trajet se transforme vite en un paint ball grandeur nature sans aucune règles!! Il faut se méfier des portes ouvertes, des fenêtres, des voitures qui passent, des coins de rue, nous ne sommes à l'abris nul part et pourtant il faut avancer. Thibaud décide de s'arrêter vers une des nombreuses femmes vendant des sacs de bombes à eau sur le trottoir, il faut au moins pouvoir se défendre (et puis pour 0.13euro les 6 bombes nous en rachèterons toute la journée pour pouvoir participer à la fête)!! Nous arrivons au parc et voyons la gare de l'autre côté seulement c'est du suicide de traverser en plein milieu, nous tentons donc par le côté mais manque de chance nous tombons dans un cul de sac, en tant qu'européen nous sommes LA cible a ne pas manquer et nous sommes repérés par un bolivien qui sonne l'alerte. Pas d'autre choix que de courir de plus vite possible pour aller se mettre à l'abris mais nous attirons trop l'attention nous nous retrouvons avec une cinquantaine de boliviens nous tirant dessus sur le chemin... Nous arrivons à nous mettre à l'abris mais sommes définitivement touchés, trempés de la tête au pied et plein de mousse, nous somme passé devant la gare sans pouvoir nous arrêter, hors de question d'y retourner désolés pour les photos, il faudra se contenter d'imaginer. Nouss part sa lors en direction du sud de la ville pour accéder au plus beau point de vue sur la ville. Effectivement la vue est splendide et nous sommes sur une place pavée encerclée de bâtiments coloniaux et d'arcs, un des rares endroit sec de la ville où nous pouvons nous reposer. Nous y rencontrons un couple de voyageurs, lui chilien, elle allemande, nous sympathisons et allons nous installer tous les quatre en terrasse pour partager nos expériences de voyage autour d'un verre, admirant la vue sur la ville. Vers 17h nous prenons le chemin du terminal pour aller acheter nos billets qui la veille n'étaient pas sûrs, nos nouveaux compagnons viennent avec nous, nous sommes 4 pour affronter les tirs boliviens. Nous avons de plus en plus l'impression d'être dans un jeu vidéo, nous développons des stratégies pour réussir à rejoindre l'arrivée et nous avançons réellement en commando. Nous sommes quelques fois obligés de courir pour éviter des gros groupes, de temps en temps nous nous cachons dans des renfoncements de portes pour laisser passer une fanfare, bref nous arrivons finalement au terminal une demi heure plus tard quasiment secs! Les billets en poche nous ne somme plus loin de l'auberge nous retrouverons nos compères demain, eux doivent encore traverser le centre pour rejoindre leur hôtel!

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Commentaires
L
Merci, merci, merci et encore merci... C'est délicieux !!! Avec les photos en plus et l'immense plaisir d'avoir pu vous parler aujourd'hui, c'est un bonheur absolu... Bonne continuation et à très vite !!! Bises
Deux mains vers demain
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